Deux projets du laboratoire participent à des Consortiums BiodivOc
Deux projets dans lesquels le laboratoire est partie prenante ont été sélectionnés pour financement dans le cadre de l’AAP « consortium » du Défi Clé BiodivOc de la Région Occitanie (https://biodivoc.edu.umontpellier.fr/projets-consortium/). Il s’agit de :
GambOc : Gambusia holbrooki, une espèce invasive au service de l’étude des mécanismes de tolérance à la pollution et au multistress en Occitanie
Dans le cadre de ce projet, le laboratoire en la personne de Séverine Jean aura comme partenaires principaux MARBEC (Montpellier), IHPE (Perpignan), CBGP (Montferrier-sur-Lez) et nos voisins d’EDB (Toulouse) ainsi que plusieurs autres partenaires secondaires (par rapport aux conditions de l’AAP).
L’objectif principal du projet GambOc est d’étudier l’adaptation à la pollution et les déterminants génomiques et épigénomiques de la tolérance à la pollution chez Gambusia holbrooki, un téléostéen invasif en eaux douces et dans les eaux de transition mésohalines. Une approche comparative sera menée sur des gambusies échantillonnées dans des sites avec des profils de pollution contrastés, le long de différents continuum eau douce-eau marine en Occitanie afin d’étudier l’influence de la pollution sur la structuration de la diversité génomique et de rechercher des signatures de sélection locale. Une expérimentation en microcosmes sera utilisée pour étudier les mécanismes de réponse transcriptomiques et épigénétiques à un cocktail de polluants environnemental. Nous testerons en mésocosmes si les adaptations aux polluants peuvent avoir des conséquences sur la dynamique des populations de la gambusie et sur le fonctionnement des écosystèmes.
BELOW: Soil Biodiversity and Ecosystem muLtifunctionality in Occitanie under Water constraints
Les partenaires principaux de ce projet porté au laboratoire par Antoine Lecerf seront SETE (Moulis), CEFE (Montpellier), ECOTRON (Montpellier) et ECO&SOLS (Montpellier). Egalement d’autres partenaires secondaires (par rapport aux conditions de l’AAP) participeront au projet.
Les sols sont une composante essentielle des écosystèmes pour l’atténuation du changement climatique et le fonctionnement des écosystèmes et doivent être mieux intégrés dans les plans de conservation de la biodiversité. Nous abordons ici la question de savoir comment la diversité des principaux groupes d’organismes du sol détermine les multiples fonctions de l’écosystème (émissions de gaz à effet de serre, stockage de carbone dans le sol, cycle des nutriments) et comment elle est affectée par les changements dans la disponibilité de l’eau (sécheresse extrême, inondations). Des manipulations expérimentales contrôlées, des mesures sur le terrain et la modélisation sont combinées dans une approche multi-échelle, axée sur les mécanismes, couvrant une variété de types d’écosystèmes : champs agricoles, prairies, tourbières, zones humides et forêt méditerranéenne. Le partage d’une infrastructure unique (sites de terrain instrumentés et expériences à l’échelle de l’écosystème) et d’une méthodologie de pointe par ce consortium interdisciplinaire peut favoriser un réseau de recherche nouveau et durable sur la biodiversité fonctionnelle du sol en Occitanie et fournir une expertise pour les décisions futures en matière de gestion des terres.
Félicitations à l’ensemble des partenaires.
